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polar coréen - Page 6

  • Séoul Copycat de Lee Jong-Kwan

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    • séoul copycat, Séoul, thriller coréen, littérature coréenne, passion corée, hanguk, Corée du Sud, lee jong-kwanMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Séoul Copycat ?

       "Je l'ai souvent croisé en librairie mais j'avais envie d'en lire d'autres avant celui-ci et puis, j'ai fini par me dire qu'au moment où je le voudrai, il n'y serait sûrement plus, comme toujours, alors je l'ai pris. Si ça ce n'est pas un raisonnement infaillible !"

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Un homme se réveille à l'hôpital mais tout est noir, aussi bien devant ses yeux que dans sa tête. Il ne se souvient pas qu'il s'appelle Lee Suyin, ni qu'il est inspecteur de police, ni même de l'accident qui l'a amené ici alors qu'il poursuivait un serial killer. Mais il va devoir retrouver la mémoire au plus vite s'il ne veut pas devenir à son tour la proie..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai aimé l'ambiance de ce roman. Très vite, on comprend que l'on nous ment, au héros comme au lecteur. On soupçonne tout le monde, on échafaude différentes théories et certaines se révéleront juste mais pas toutes. Alors que je pensais être déçue par la fin, avoir tout deviné, le troisième tiers du livre opère un virage interessant et nous propose des rebondissements inattendus. Les non dits et la pudeur coréenne ajoutent  une dimension supplémentaire à tout cela, comme l'obscurité dans laquelle évolue Lee Suyin qui est à la fois métaphorique et réelle. Tous les passages dans lesquels il se fie aux bruits pour se repérer et se rassurer sont très bien traités d'ailleurs."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Ce n'est pas un coup de coeur mais c'est un polar honnête. Je suis un peu frustrée de ne pas avoir eu toutes les réponses à la fin mais, là encore, c'est tellement coréen que je commence à m'y faire."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    et toutes celles sur les polars coréens, par LÀ

     

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  • Le Portrait de la Traviata de Do Jinki

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    • le portrait de la traviata, do Jinki, littérature coréenne,polar coréen,thriller coréen,hanguk,passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Portrait de la Traviata ?

       "Tout ce qui est coréen m'attire l'oeil au milieu de l'étal des libraires. Après être passée devant cette publication à plusieurs reprises et en avoir lu les premières pages sans pouvoir les oublier, j'ai fini par craquer."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "L'inspecteur Lee Yuhyeon a un doute. Il a arrêté un suspect de meurtre, l'a envoyé devant le tribunal mais il a un doute. Alors quand ce dernier est relâché faute de preuves et qu'il doit recommencer son enquête à zéro, il décide de demander l'aide de Gojin, l'avocat de l'ombre..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je resors de ma lecture avec un sentiment un peu mitigé. J'ai beaucoup aimé le début. Le policier doit reprendre toute son enquête et on suit son raisonnement, ses doutes, les interrogatoires et la récolte des preuves. L'énigme semble s'épaissir à chaque fois qu'il la retourne dans un sens ou dans l'autre. L'avocat Gojin, même s'il est peu présent, est aussi un personnage interessant et intrigant, tous les éléments sont là pour fabriquer un très bon roman policier. Mais au bout d'un moment, on cesse d'avancer, on tourne même un peu en rond et surtout, plus les pages se tournent, plus l'inspecteur semble incapable de réfléchir par lui-même, de vérifier les pistes les plus élémentaires. Il s'en remet tellement à Gojin qu'il en devient idiot, et c'est vraiment décevant. Et puis bizarrement, il m'a manquée également un peu de Corée dans tout ça. L'intrigue aurait tout aussi bien pu se dérouler ailleurs."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je n'avais pas trouvé le meurtrier mais il faut dire que la solution est assez tordue. Je reste quand même un peu perplexe en le refermant mais comme il s'agit d'une série, je donnerai sûrement sa chance au tome suivant pour me faire une meilleure idée. En revanche, je cherche toujours le rapport du titre avec le reste."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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  • Par une Nuit Claire de Kim Yi-Sak

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    • par une nuit claire, Kim yi-sak, matin calme, littérature coréenne, corée, Hanguk, policier coréen, policier historique, Séoul, JoseonMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Par une Nuit Claire ?

       "Depuis que je me passionne pour la Corée, je m'intéresse à toutes les publications sur le sujet. J'ai ainsi découvert la petite maison d'édition Matin Calme qui a eu la très bonne idée de se spécialiser dans le polar coréen et ils ont eu la gentillesse de m'envoyer celui-ci."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "A-ran, fille naturelle du préfet de Séoul, exerce le métier de sage-femme et légiste. Plus méticuleuse que la plupart de ses collègues, elle va enquêter sur une série de meurtres suspects et s'attirer plus d'ennuis qu'elle n'en avait déjà..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Il est impossible de ne pas être dérouté par de nombreuses choses dans ce roman, même si on connaît déjà un peu la Corée, son histoire, sa langue... Tout y est nouveau ou presque mais c'est à la fois ce qui rend la lecture un peu ardue au départ mais extrêmement interessante aussi. Il faut s'accrocher un peu mais si vous voulez lire quelque chose qui change, vous pourriez y trouver votre bonheur. Le style en particulier déplaira sûrement à certains, sans qu'il soit vraiment possible de dire si cela vient de l'auteur ou de la traduction. Le coréen a une structure complètement différente du français et je n'arrive même pas à imaginer la difficulté que le retranscrire doit représenter. Ce n'est donc en aucun cas une critique mais un constat. Ce ne doit pas être facile de trouver le bon équilibre entre rester fidèle à l'original et s'adapter au lecteur occidental. Ce n'est déjà pas facile quand c'est traduit de l'anglais, alors ! Mais on finit par s'y habituer, l'enquête devient également de plus en plus prenante et la deuxième partie du livre nous happe finalement."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Ça a pris du temps, certes, mais je me suis finalement attachée à A-ran et si l'auteur décide d'en faire une héroïne récurrente dans une série d'enquête, je serais contente de la retrouver. Quoi qu'il en soit, je reste ravie qu'une maison d'édition se consacre à la littérature de ce pays qui me fascine et je ne peux que souligner une nouvelle fois le travail effectué."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

     

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